Centre Dentaire Belcenia

Chirurgie implantaire

Un implant dentaire est assimilable à une racine artificielle.

Il se présente le plus souvent sous la forme d’une vis en titane placée dans l’os de la mâchoire.

Il remplace la ou les racines d’une dent absente et sert de support pour réaliser une couronne, un bridge ou une prothèse amovible.

Quand pose t-on un implant ?

 

L'implant est une racine artificielle pouvant accueillir différents types de prothèses

Un implant peut être mis en place, soit immédiatement après l’extraction d’une dent, soit après cicatrisation de l’os et de la gencive.

L’acte chirurgical est souvent simple et non douloureux. Il se fait sous anesthésie locale comme pour le traitement d’une carie.

La prothèse définitive est réalisée après la solidification de l’os autour de l’implant (dans un délai de 2 à 6 mois).

Dans certaines conditions, une prothèse provisoire peut être mise en place immédiatement après la pose de l’implant.

Implant 2

Indications & contre-indications :

Les implants peuvent avoir une durée de vie de plusieurs dizaines d'années

Pour poser un implant, il faut que le volume et la qualité de l’os de la mâchoire soient suffisants. Ces paramètres sont généralement évalués à l’aide d’un scanner.

Cependant il est aussi possible d’augmenter le volume osseux à l’aide d’une greffe osseuse. Il est également important que les dents voisines et la gencive soient saines.

Les contre-indications absolues sont rares : il s’agit principalement d’irradiation de la face, ou de haut risque d’endocardite infectieuse (infection d’une valve du cœur par des bactéries de la bouche).

Les contre-indications relatives sont plus fréquentes : mauvaise hygiène, tabac, diabète non équilibré...

Nos conseils :

L’implant est une solution de choix car il permet de remplacer une ou plusieurs dents sans affecter les autres dents, et offre une prothèse à la fois fixe et confortable.

Les implants ont une durée de vie de plusieurs dizaines d’années.

Si vous êtes concerné, vous devez, comme tous les porteurs d’implants, observer une hygiène dentaire extrêmement rigoureuse et effectuer des contrôles très régulièrement.

 

Implants 4

Planification implantaire & chirurgie guidée

Pour les cas complexes, une planification implantaire utilisant un logiciel informatique est nécessaire de façon à obtenir une pose chirurgicale précise des implants.

Cette planification permet d'optimiser à la fois:

  • le positionnement spacial en 3D des implants par rapport à la structure osseuse disponible.
  • l'esthétique prothétique finale souhaitée.

Cette planification aboutira à la réalisation d'un guide de chirurgie qui permettra d'utiliser des techniques chirurgicales peu traumatisantes, tout en réduisant la durée totale d'intervention et donc les oedèmes postopératoires.

Prothèse sur implant

Différents types de prothèses peuvent être réalisés sur des implants, de la même manière que sur la racine des dents.

L'implant est un support de choix pour différentes prothèses

L'esthétique reste un souci constant du praticien

Prothèse fixée sur implant :

Les implants se substituent aux racines des dents. Des couronnes et des bridges peuvent donc être réalisés sur des implants comme sur les racines des dents.

Une ou plusieurs empreintes sont prises au niveau des implants ; la couronne ou le bridge sont ensuite confectionnés par un prothésiste dentaire et sont fixés aux implants par vissage ou par collage.

 

 

Protheses sur implant

 

Prothèse amovible sur implants :

Les prothèses amovibles, qu’elles soient partielles ou complètes peuvent être stabilisées par des implants. Les implants peuvent être mis en place avant la réalisation de la prothèse ou sous une prothèse déjà existante.

La prothèse vient se fixer sur le ou les implants par des moyens d’attache qui se présentent souvent sous la forme de petits boutons-pression ou de barres.

Dans certains cas, stabiliser une prothèse amovible partielle permet de supprimer des crochets qui seraient inesthétiques.

 

Protheses sur implant 2

Mise en charge immédiate d'une prothèse sur un implant (MCI)

Technique chirurgicale spécifique permettant de placer une prothèse provisoire fixe immédiatement après la pose de l’implant.

Dans la majorité des situations cliniques, il est nécessaire d’attendre de 2 à 6 mois avant de fixer une prothèse sur un implant.

C’est le délai nécessaire pour l’obtention de « l’ostéointégration ».

Pour obtenir cette intégration à l’os, l’implant ne doit pas être sollicité durant cette période critique, sous peine de risque d’échec.

Dans certains cas favorables, il est cependant possible de placer une prothèse fixe provisoire très rapidement sur l’implant : c’est la mise en charge immédiate.

Une situation se prête particulièrement à cette mise en charge : celle des dents antérieures visibles lorsqu’on sourit.

Il est possible de mettre en place une dent provisoire sur l’implant lorsqu’une dent antérieure est à remplacer et que les conditions osseuses le permettent.

Pour cela, il faut :

  • Une excellente stabilité de l’implant au moment de son placement.
  • Ne pas mordre sur la dent provisoire pendant une période de 2 à 6 mois, c’est-à-dire durant l’intégration osseuse.

La dent prothétique est d’ailleurs prévue comme étant légèrement plus petite afin d’éviter tout contact avec les dents antagonistes.

AVANTAGES

  • Fixation de la prothèse implanto-portée quelques heures après la pose de l’implant.
  • Rétablissement rapide des besoins esthétique et fonctionnel.
  • Réduction des séances nécessaires au traitement et au suivi post-opératoire.
  • Suppression de la crainte d’une période d’édentement lors de la pose d’un implant.
  • Absence de gêne liée à l’instabilité d’une prothèse provisoire amovible.

À SAVOIR

L’objectif de la mise en charge immédiate n’est pas de mastiquer tout de suite sur la prothèse mais d’apporter une solution de confort et un aspect esthétique.

Chaque fois que cette intervention est envisageable, elle permet de gagner du temps en conservant le même taux de succès à la pose de l’implant.

Délais de réalisation de la prothèse après la mise en place des implants :

De façon générale, on attend qu’un implant soit bien intégré à l’os dans lequel il a été placé pour réaliser la prothèse (entre deux et six mois).

Avec l’évolution des implants, ce délai tend à diminuer ; dans certains cas, il est possible, de réaliser une prothèse transitoire immédiatement après la pose de l’implant. Ceci permet, surtout pour les dents antérieures, d’avoir une prothèse transitoire tout à fait esthétique.

Les prothèses implantaires doivent faire l’objet d’une surveillance régulière au même titre que les prothèses sur dents naturelles.

Une hygiène dentaire rigoureuse permet de limiter le risque d’infection qui entraînerait un déchaussement au niveau des implants de la même manière qu’au niveau des dents.

La maintenance implantaire

Si le taux de réussite des implants est aujourd’hui incontesté, leur durée de vie dépend néanmoins d’un entretien minutieux et d’une surveillance attentive.

APRÈS LA POSE D’IMPLANT : 

  • La réussite du traitement implique un soin méticuleux quotidien de votre part ainsi qu’un suivi régulier au cabinet pour contrôler votre santé gingivale et le niveau d’os autour de vos implants.
  • La maintenance implantaire permet de détecter le plus précocement possible d’éventuelles complications : perte osseuse autour de l’implant, perte de gencive ou mobilité de l’implant.

"Il est essentiel de faire contrôler vos implants chaque année."

LES COMPLICATIONS IMPLANTAIRES : 

  • Les complications infectieuses : comme pour les racines des dents, les implants subissent des « agressions » externes (bactéries, aliments acides...). Il peut alors y avoir une perte du tissu de la dent, c’est ce que l’on appelle la péri-implantite.

Il s’agit un phénomène infectieux causé entre autres par un nettoyage insuffisant autour des implants.

  • Les complications mécaniques : plus rares, ces complications s’apparentent à des fractures des implants eux-mêmes, ou des vis qui servent à fixer la prothèse dans l’implant.

PRÉVENTION DES COMPLICATIONS : 

  • La prévention des complications infectieuses passe par un nettoyage soigneux de la jonction gencive / implant, au moins deux fois par jour, avec un brossage minutieux conjuguant la brosse à dents et des instruments de soins interdentaires (fil dentaire ou brossette interdentaire).
  • Il doit être associé à un nettoyage professionnel au cabinet, une ou plusieurs fois par an, en fonction des recommandations adaptées à votre cas.
  • La prévention des complications mécaniques passe par un contrôle régulier de l’occlusion, c’est-à-dire par un réglage précis des contacts entre les dents. Ces ajustements sont réalisés par de légers meulages de dents ou des prothèses implantaires.

À SAVOIR :

Les implants sont parfaitement bien intégrés, sans aucun risque d’allergie et demeurent pérennes avec une hygiène bucco-dentaire quotidienne.

Le nettoyage professionnel au cabinet est déterminant pour la préservation de vos implants. Il permettra d’éliminer les dépôts de plaque dentaire ou de tartre aux endroits auxquels vous n’avez pas accès.

Douleur & Implants dentaires

Après la pose d’un implant dentaire, les suites opératoires (gêne, hématome, douleur éventuelle) sont prises en charge de manière adaptée à chacun.

QUELLES SONT LES SUITES OPÉRATOIRES ?

Après la mise en place d’implants, diverses réactions peuvent apparaître :

  • Une douleur : elle dépend principalement de l’importance de l’intervention, c’est-à-dire du nombre d’implants posés dans la séance. Par ailleurs, la douleur post-opératoire est très variable d’une personne à une autre. De façon générale, pour la mise en place de 1 ou 2 implants, la douleur est nulle ou faible. 

Pour des interventions plus importantes, une gêne est à prévoir pendant quelques jours.

  • Un œdème : il s’agit d’un gonflement de la gencive et de la joue lié à la réaction inflammatoire qui suit toute intervention chirurgicale. Il est souvent présent de façon très légère.

Dans certains cas, il peut s’avérer plus important.

  • Un hématome : il est dû à un saignement interne qui persiste de façon transitoire après l’intervention et survient occasionnellement. Lorsqu’il est étendu, il peut paraître impressionnant mais il est rarement inquiétant.

Lorsque ces suites opératoires vous semblent supérieures aux prévisions de votre chirurgien-dentiste, n’hésitez pas à le lui signaler rapidement afin de détecter une éventuelle complication.

GESTION DU STRESS ET DE LA DOULEUR

Le stress et la douleur liés à une pose d’implant dentaire peuvent être prévenus et traités de façon efficace grâce à une prescription bien adaptée, en adéquation avec votre état de santé et l’importance de l’intervention prévue.

À SAVOIR

Suivez bien les conseils post-opératoires donnés et n’attendez pas les premiers signes de douleur pour commencer le traitement. 

Si vous ne supportez pas les médicaments prescrits ou s’ils ne vous semblent pas assez efficaces, nous modifierons le traitement.

Votre passeport implantaire

Le passeport implantaire remis par votre praticien après l’intervention permet la traçabilité et le suivi de votre nouvel implant.

Les implants permettent de résoudre, de manière fixe et durable, la majorité des problèmes esthétiques et fonctionnels liés à la perte d’une seule dent comme à un édentement partiel ou complet.

En cas de nécessité d’une reprise de l’implant, et pour que vous soyez suivi au mieux, il est important que le praticien concerné ait un maximum d’informations sur le travail précédemment effectué.

Les chirurgiens-dentistes et l’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes (ONCD) vous proposent donc un passeport implantaire.

Ce passeport a vocation à vous être remis. Il répond aux différentes normes en matière de traçabilité et permet de suivre votre dispositif implantaire et son évolution.

UN PASSEPORT EN DEUX VOLETS

  • Le volet «Implant Chirurgie» mentionne le nom de l’implant, le nom du fabriquant et le numéro de lot, la position de l’implant dentaire, ainsi que sa longueur, son diamètre et sa composition.
  • Le volet «Prothèse supra-implantaire» précise si la prothèse est fixée ou scellée, le type de ciment employé (provisoire ou définitif) et son numéro de lot, le matériau utilisé pour le pilier prothétique et la prothèse fixée...

À SAVOIR

Conservez soigneusement ce document afin qu’il soit accessible à tout moment et où que vous soyez. 

Chirurgie pré-implantaire

L'Analyse pré-implantaire :

La mise en place d’implants dentaires nécessite une préparation approfondie, effectuée à l’aide de différents examens.

RÉALISATION D’UN PROJET PROTHÉTIQUE

Lorsqu’il s’agit de projets prothétiques simples (une ou deux dents), la planification du traitement est relativement aisée.

Pour des projets complexes, une analyse plus poussée est parfois nécessaire, avec la réalisation de divers « maquettes » ou « guides » permettant d’anticiper et de prévoir, sur des modèles et/ou dans la bouche, la position des futures dents prothétiques. 

Une planification totalement informatisée peut également être mise en place.

Un examen dentaire et buccal sera effectué afin d’évaluer l’état de la zone à implanter et de rechercher d’éventuelles caries ou gingivites, à traiter préalablement au problème de dents manquantes.

PLANIFICATION DE L’INTERVENTION CHIRURGICALE

Une fois le projet prothétique validé, le chirurgien doit voir dans quelles conditions il est possible de placer des implants pour soutenir la future prothèse. Le volume osseux est analysé afin de déterminer la nécessité, ou non, de réaliser une greffe osseuse.

La longueur et le diamètre de chaque implant sont également déterminés à ce moment.

  • L’état de santé du patient est pris en compte lors de l’analyse préalable.
  • La préparation et la pose d’implants s’effectuent selon un protocole bien défini.

Greffes osseuses pré-implantaires

Afin de garantir un bon ancrage, les implants doivent être mis en place dans un volume osseux suffisant, augmenté si nécessaire par une greffe.

Le volume osseux disponible pour placer les implants est évalué grâce à des techniques d’imagerie en trois dimensions qui permettent de quantifier la hauteur et l’épaisseur d’os disponibles dans la zone à implanter.

Les examens les plus classiques pour une analyse du volume osseux des mâchoires sont le scanner et le Cone Beam (radio panoramique en 3 dimensions).

Ces examens radiographiques ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale.

Comment la greffe osseuse se déroule t'elle ?

Il existe différents types de greffes osseuses. En fonction du type de greffe réalisé, l’intervention peut se dérouler au cabinet ou en clinique, sous anesthésie locale ou générale.

Dans tous les cas, l’intervention est effectuée dans des conditions très strictes d’asepsie du bloc opératoire.

De de façon générale, on distingue deux types de greffes osseuses :

  • Les autogreffes : l’os est prélevé chez la personne qui reçoit la greffe. L’os est le plus souvent pris sur la mâchoire, à proximité de la zone à greffer. Pour les greffes de plus grande étendue, l’os peut être prélevé au niveau du crâne.
  • Les greffes « sans prélèvement » : le défaut osseux peut alors être comblé par différents matériaux d’origine synthétique, humaine ou animale. Dans tous les cas, ces matériaux subissent une série de traitements leur garantissant une très haute sécurité d’utilisation. 

 

Greffe osseuse 2

 

 

Greffe osseuse 1

Quelles sont les suites de l'intervention ?

Les suites d’une greffe osseuse dépendent de la nature et de l’étendue de la greffe.

Comme dans toute intervention chirurgicale, les greffes osseuses pré-implantaires sont suivies d’une période de cicatrisation, au cours de laquelle peuvent apparaître douleur ou gonflement.

À SAVOIR

Pour que cette période de cicatrisation se déroule dans les meilleures conditions, des prescriptions médicamenteuses et des conseils post-opératoires vous seront remis.

 

 

Greffe osseuse sinus 2

 

Greffe osseuse sinus 3

Greffe osseuse Intra sinusienne ou Sinus lift

Lors de la mise en place d’implants dentaires au niveau des molaires supérieures, le chirurgien est souvent confronté à un manque de volume osseux.

NATURE DU GREFFON OSSEUX

Pour mettre en place le greffon, il faut réaliser un accès vers l’intérieur du sinus. Deux techniques principales sont décrites :

  • L’abord latéral : il permet de réaliser des greffes de volume important. Un accès est réalisé sur la paroi externe du sinus maxillaire permettant d’obtenir une large visibilité de la zone opératoire.
  • L’abord crestal (ou technique des ostéotomes) : cette technique est réservée aux greffes de volume réduit.

Le matériau est poussé dans le fond du sinus par le puits de forage des implants.

Quatre étapes caractérisent cette technique de greffe :

  • Décollement de la gencive.
  • Accès au sinus maxillaire.
  • Soulèvement de la membrane.
  • Mise en place de la greffe.

Le greffon se résorbera et sera remplacé par l’os nouvellement formé entraînant un épaississement du plancher sinusien.

En fonction de la situation, les implants peuvent être mis en place simultanément à la greffe osseuse ou de manière différée.

 

CONTRE-INDICATIONS AU SINUS LIFT

Les contre-indications au sinus lift sont rares.

Comme avant toute intervention chirurgicale, l’état de santé du patient sera contrôlé au préalable. L’état du sinus doit également faire l’objet d’une attention particulière et, en cas de doute, un avis ORL sera demandé.

SUITES OPÉRATOIRES

Les suites opératoires du sinus lift sont le plus souvent simples et peu douloureuses.

Un œdème, un léger saignement et un hématome peuvent apparaître. Dans tous les cas, le suivi de la prescription et des conseils de votre chirurgien-dentiste est impératif. 

À SAVOIR

Les premières semaines, évitez de solliciter la zone opérée.

Un tabagisme installé reste une contre-indication.